Deux filles en Outaouais

Dim 05 mai 2024
Deux filles en Outaouais
Par Lise Blouin

De bon matin, samedi le 4 mai, Lise Gosselin et moi-même équipées pour, semblerait-il, un long périple allons visiter nos coreligionnaires de la Guilde des dentellières d’Ottawa. C’est​ sur la route qu’on réalise que celles qui viennent, à l’occasion, ont du cœur au ventre car Ottawa c’est comme qu’on dirait dans un autre pays. Mais que cela ne tienne, ma copilote et moi ne manquons pas de sujets de ​conversations.

Accueil chaleureux et petit prix d’entrée doux qui nous permettra de nous rincer l’œil à satiété. On garde l’exposition pour la fin et on va rencontrer les marchands qui sont situés dans une grande salle. Des connaissances s’y trouvent, Mme Botelho qui est dans son élément étant de cette région, notre Guylaine Morrissette et notre Louis Laganière. On fait la connaissance d’un fuselier dont les outils sont très intéressants. On va l’inviter à notre journée Dentelle en Fête et à notre Bazar. On lui a dit que d’être unilingue anglais n’était pas un problème pour nos membres. On finit toujours par se comprendre. Nous avons eu le plaisir de rencontrer quelques membres du conseil. Mme Ladouceur qui chapeaute l’événement et Rita Beauchamp, que j’ai accaparée étant la responsable de la bibliothèque, ont eu la gentillesse de nous faire visiter leurs locaux et nous instruire sur leur mode de fonctionnement. Elles nous ont fourni plein de bonnes idées. Bravo mesdames !

Les heures avancent et on n’a toujours pas visité la salle d’exposition. On transite dans l’autre salle toute fenestrée et lumineuse. Oh! Que cela en valait le détour. Elles sont peu nombreuses, mais ce sont des petites abeilles ces dentellières d’Ottawa car il y avait une multitude de belles réalisations. Du Binche, de la Duchesse, du Torchon et j’en passe. Quelques dentellières faisaient de la démonstration, une cardeuse, un fileur, une grande table avec le concours annuel dont le thème était les oiseaux. Bien sûr qu’on a voté, c’était bien trop tentant.

C’est pas tout ça ! Il faut bien se résigner à s’en retourner. On se quitte en se promettant de se revoir et de créer un lien solide. Alors, c’est la tête remplie qu’on a remballé nos cliques, nos claques et le parapluie qui n’a pas servi et qu’on n’a pas vu la route du retour tant nous avions à jaser sur ce que l’on venait de vivre.

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